Cartografia: un database in evoluzione

Nell’ambito del progetto SB-AGROIN, è stato deciso di realizzare uno studio cartografico per una buona rappresentazione spaziale delle dinamiche attorno alla transizione agro-ecologia.

Dal Senegal Mariama BADJI

Dans le cadre du projet SB/AGROIN, mis en œuvre par un consortium de partenaires dans les communes de Keur Mousseu et Pout, avec l’appui de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement, il a été retenu de réaliser une étude cartographique devant fournir une bonne représentation spatiale des dynamiques autour de la transition agro-écologique. L’initiative a été commanditée par le partenaire ARCS qui en a aussi assuré la supervision et le suivi. La mise en œuvre a été confiée à Marine Protte-Rieg qui est socio géographe, spécialiste en étude diagnostic dans le domaine agro-écologique, en compagnie de la géomaticienne Ndèye Rama Sy, très aguerrie sur le terrain.Il s’agit ainsi, à travers un inventaire et une analyse des interventions majeures, de :  Partager, de manière cohérente, les contenus des actions, résultats et impacts;  Mettre en exergue la pertinence des stratégies ;  Relever les succès, les bonnes pratiques ainsi que les contraintes et difficultés ; Consolider les leçons apprises;  Formuler des recommandations générales et spécifiques. La méthodologie a été voulue participative et inclusive, singulièrement en direction des institutions et organismes spécialisés en développement agricole. A terme, l’enjeu principal est de disposer d’une situation de référence bien documentée et pouvant constituer une base de travail permettant d’orienter les choix de programmes, projets et plans d’actions mais aussi inspirer les suivis, réajustements et améliorations qui s’imposent. Ce chantier s’est avéré vaste et complexe, ce qui expliquerait, en partie, certaines difficultés rencontrées, parmi lesquelles :- La très faible réactivité de certains acteurs, qui concerne surtout des institutions ; cela a induit un réajustement opérationnel de la méthodologie pour ne travailler, essentiellement, qu’avec des entreprises de service agricole et des plateformes avec une base de données assez fournie ;- La multiplicité des acteurs et l’extrême diversité des sous-secteurs de production.Au total, les régions de Saint-Louis, Thiès, Dakar, Kaffrine, Louga et Kaolack ont été touchées, avec une base de données évolutive de 39 acteurs interrogés, 13 départements visités et 39 localités consultées par rapport à leurs problématiques territoriales. Les résultats obtenus sont d’abord destinés à être partagés, discutés et enrichis dans une perspective de validation.