Femmes actrices du projet SB-AGROIN : une pole position à renforcer
Dal Senegal Mariama BADJI
Sulla base dell'analisi della situazione nell'area di intervento, che ha permesso di identificare le principali sfide da affrontare nel settore agropastorale, il progetto SB-AGROIN ha scelto una logica di intervento che privilegi il sostegno,l'accompagnamento e la possibilità di compiere azioni rilevanti con effe ha scelto una logica di intervento che privilegi il sostegno, l'accompagnamento e il potere di compiere azioni rilevanti con effetti duraturi.
S’appuyant sur l’analyse de situation de sa zone d’opération qui a permis d’identifier
les principaux défis à relever dans le secteur agro-pastoral, le projet SB-AGROIN a
choisi une logique d’intervention qui privilégie l’appui, l’accompagnement et la
responsabilisation pour mener des actions pertinentes et à effets durables.
Les acteurs / bénéficiaires, essentiellement des femmes, sont passionnément engagés
dans un processus de renforcement de capacités suivant différentes modalités qui
s’articulent et se complètent pour faire émerger un capital humain indispensable à la
réalisation des objectifs de développement local.
Ainsi, l’appui à la sensibilisation, à la mobilisation communautaire, à l’organisation, à
l’acquisition de connaissances et d’équipements techniques, à une meilleure
appropriation des enjeux liés au développement personnel et à l’entreprenariat, sont
autant de facteurs qui ont concouru à l’amélioration des conditions de travail et de vie,
particulièrement pour les femmes enrôlées dans des groupements.
En se prononçant sur les effets bénéfiques déjà ressentis, ces femmes se plaisent à
rappeler qu’avant l’arrivée du projet, elles n’avaient d’autres occupations majeures que
d’assurer leurs travaux domestiques. Et à sa mise en place, le projet les a aidées à
mieux s’organiser et à oser s’investir : en leur créant les conditions de pouvoir
travailler, de s’investir dans les champs plus et mieux, pour réaliser des productions
plus importantes et de qualité, consommer mais surtout commercialiser et pouvoir
accéder à des revenus.
Au-delà des divers équipements mis en place, les femmes du réseau de keur mousseu
ont salué les opportunités qui leur sont offertes d’acquérir des compétences et
capacités novatrices sur la maitrise de l’eau, la préparation autonome de semences, des
techniques de production, d’entretien et de gestion. Autrement dit, la réalisation de
puits, l’érection de forages, le système d’irrigation du goutte-à-goutte, l’aptitude à
disposer de ses propres semences, constituent pour elles un appui décisif, renforcé par
l’accès à l’éclairage et bientôt par l’unité de transformation des produits, un vieux
rêve, en cours de parachèvement.
Enfin, il est à relever le sentiment qui anime ces femmes qui considèrent que, par les
possibilités que leur offre le projet de pouvoir soutenir leurs maris et leurs enfants, les
familles se révèlent être de véritables bénéficiaires directes et cela est un motif de
grande fierté. Elles en sont arrivées à dire « qui aide la femme, aide la famille ».
De ce processus en cours, il est permis de déceler une marche progressive vers des
perspectives nouvelles ou réaffirmées que sont : un fort désir d’entreprendre, une
volonté de jeter les bases de l’autonomisation financière, un commun vouloir de
continuer à travailler ensemble, en valorisant tous les acquis relatifs aux formations et
aux appuis logistiques et matériels.
Ces perspectives toucheront aussi de meilleures capacités à accéder à des partenariats
avec le secteur de la micro finance, en plus de bien tirer profit de la collaboration que
